Style Peaky Blinders : astuces pour adopter le look rétro avec élégance

Dans l’univers de la mode, l’engouement pour le style vintage ne cesse de gagner du terrain, inspirant ceux en quête d’une élégance intemporelle. La série ‘Peaky Blinders’ a remis au goût du jour le look britannique des années 1920, marqué par des costumes ajustés, des casquettes emblématiques et des bottines robustes. Adopter ce style rétro ne se limite pas à revêtir des pièces d’époque ; il s’agit de capter l’essence de la garde-robe des Shelby pour la réinterpréter avec modernité. Cela demande un sens aigu du détail et une compréhension des codes qui définissent cette époque charnière de la mode masculine.

Plongée dans l’ère des Peaky Blinders : décryptage du style

La série Peaky Blinders, telle une machine à remonter le temps, nous catapulte dans les ruelles enfumées de Birmingham, où le style vestimentaire sert de signature identitaire. Créée par Steven Knight, elle ne se contente pas de narrer les intrigues de gangs ; elle inspire une esthétique où le vestiaire des personnages reflète la puissance et le contrôle. Ce n’est pas simplement un costume que l’on enfile, c’est une cuirasse faite de tweed et de laine, sculptée avec rigueur pour affronter les défis urbains.

A lire en complément : Chaussons en cuir Bibalou pour bébé : confort et style pour les tout-petits

Au cœur de cette allure, le costume trois pièces se dessine comme l’épine dorsale du style Peaky Blinders. Les silhouettes de Thomas Shelby et d’Arthur Shelby, impeccables dans leurs habits cintrés, rappellent une époque où le moindre détail portait un message. La casquette à lame de rasoir, plus qu’un simple couvre-chef, devient un symbole d’appartenance et d’intimidation. Pour adopter ce style vestimentaire peaky, considérez ces pièces comme le fondement d’un édifice que vous érigerez avec personnalité et finesse.

La chemise à col club, autrefois symbole du gentleman, s’associe parfaitement avec les bretelles et le nœud papillon pour une touche d’élégance subtile et mesurée. Tandis que le manteau long, souvent de couleur sombre, ajoute une dimension dramatique au personnage, renforçant son aura de mystère et sa prestance. Pour capturer l’inspiration Peaky Blinders, l’assemblage de ces éléments doit se faire avec une conscience de leur histoire et de leur impact visuel.

Lire également : Restez à la mode pendant l’hiver avec la chapka pour femme

Adopter le look Peaky exige de la précision, un œil pour l’authenticité et une audace mesurée. À l’instar des rues de Birmingham du début du 20e siècle, le vestiaire se doit d’être un théâtre où chaque accessoire joue son rôle, où chaque pièce de tissu raconte une histoire, et où chaque silhouette est une déclaration de pouvoir. Trouvez votre propre interprétation de cette époque charnière, et vous marcherez avec l’assurance d’un Shelby.

Les indispensables du dressing à la Peaky Blinders pour lui

Au panthéon de la mode masculine des années 1920, le costume trois pièces trône en maître. Élément central du vestiaire de tout gentleman aspirant au style Peaky Blinders, il se compose d’une veste, d’un gilet et d’un pantalon taillés dans des étoffes nobles. Le tweed, le chevron et le pied-de-poule se disputent les faveurs des aficionados. Les coupes sont ajustées, révélant la carrure sans entraver les mouvements, fidèles aux silhouettes dessinées par Thomas et Arthur Shelby, incarnations de la prestance au cœur des tumultes.

La casquette à lames, bien plus qu’un accessoire, est l’empreinte indélébile du look Peaky. Dotée d’une visière rigide et d’un tissu épais, elle couronne le tout avec une touche d’audace et d’intimidation. Les chemises, quant à elles, ne dérogent pas à l’exigence du col club, écho d’une époque où le détail du col dictait le rang social. Le choix des tissus demeure dans une palette de blancs et de bleus pâles, pour une harmonie subtile avec le reste du costume.

Poursuivez avec le manteau long, cette pièce imposante qui confère une allure de patriarche de la pègre. Noir, marine ou gris, il est le rempart contre les intempéries et les regards indiscrets, complétant le costume avec une majesté non feinte. Le manteau, souvent porté boutonné, dessine une silhouette verticale et imposante, parachevant l’ensemble avec une autorité naturelle. Le dressing au masculin façon Peaky Blinders se construit sur ces piliers : rigueur des coupes, authenticité des matières, et une esthétique qui commande le respect, tout droit sortie des rues pavées de Birmingham.

Les clés pour accessoiriser son look Peaky Blinders avec goût

Le diable se niche dans les détails, et dans le cas du style Peaky Blinders, les accessoires sont ses plus fidèles disciples. La montre à gousset, véritable icône de l’époque, n’est pas qu’un instrument de mesure du temps. C’est un bijou, un symbole de statut. Glissée dans la poche du gilet, chaîne délicatement disposée, elle évoque un passé où le temps était un luxe et sa gestion, une affaire d’élégance. Optez pour un modèle en argent ou en or, avec des gravures fines pour ajouter une note de sophistication à votre panoplie.

Le nœud papillon fait figure de pièce maîtresse. Choisissez-le en soie ou en velours pour une texture qui contraste avec le tweed du costume. Le nœud papillon apporte une touche de couleur et de raffinement, signe distinctif du gentleman qui ne néglige aucun détail. Qu’il soit uni, à motifs discrets ou audacieux, il doit refléter l’audace et la finesse du porteur.

Concernant la chemise, abandonnez les boutons de manchettes ordinaires pour des pièces d’époque. Des boutons de manchettes en argent ciselé ou ornés de petites pierres précieuses apporteront un cachet incontestable à vos poignets. C’est une subtile invitation à admirer l’artisanat et la délicatesse des années 1920, époque de toute évidence fastueuse dans ses moindres atours.

N’oubliez pas la ceinture en cuir pour parfaire le pantalon. Elle doit être fine, élégante et de la même teinte que vos chaussures. La cohérence est de mise pour un look pensé dans son ensemble. Le cuir patiné, signe d’une noblesse acquise avec le temps, raconte une histoire, celle d’un vêtement qui n’est pas qu’apparat, mais compagnon de l’homme de goût. Les accessoires, choisis avec discernement, transforment une simple tenue en une déclaration, un hommage aux canons esthétiques du Birmingham d’antan.

style peaky blinders

Comment les femmes peuvent s’approprier le style Peaky Blinders

Le style Peaky Blinders, bien que profondément ancré dans la mode masculine des années 1920, offre un terreau fertile pour la garde-robe féminine contemporaine. Les femmes modernes, en quête d’une élégance à la fois rétro et affirmée, peuvent emprunter les codes de la série et les réinterpréter avec finesse. Pour débuter, la robe droite, emblématique de la mode féminine de l’époque, se prête à merveille à cet exercice de style. Optez pour des teintes neutres ou des motifs géométriques discrets, et laissez la coupe simple et épurée de la robe parler d’elle-même.

Vient ensuite le chapitre des couvre-chefs, et le chapeau cloche s’impose comme une pièce incontournable. Avec ses bords arrondis et sa forme enveloppante, il encadre le visage avec grâce et ajoute une aura de mystère. Le chapeau, choisi en feutre ou en velours, peut être agrémenté d’un ruban ou d’une plume discrète pour une touche de personnalisation.

Pour les chaussures, les talons hauts, à la fois élégants et pratiques, viennent compléter l’allure. Les modèles à brides ou les bottines lacées en cuir reflètent l’audace de la femme Peaky Blinders, capable de marcher d’un pas décidé et de danser jusqu’au bout de la nuit. L’objectif est de conjuguer confort et esthétique, sans compromis.

Les accessoires, quant à eux, ne sont pas laissés au hasard. Une broche vintage, soigneusement choisie, peut orner le col d’une chemise ou le revers d’une veste, tandis que des gants en cuir complètent l’ensemble avec une touche de sophistication et de raffinement. Ces éléments sont sélectionnés pour souligner la féminité sans éclipser le caractère affirmé du style Peaky Blinders. Les femmes s’approprient l’esthétique de la série, non pas en la copiant, mais en la sublimant à travers leur propre prisme de mode.